Rencontrer Thomas Pesquet, c’est une sacrée expérience. Car ce Français de 38 ans, admirable en tout, qui vient de partir pour la Station spatiale internationale à bord d’un lanceur russe Soyouz, paraît n’avoir que des qualités.
Ceinture noire de judo, ingénieur en aéronautique, il est devenu pilote de ligne chez Air France où il a accumulé 2500 heures de vol et est devenu instructeur. « J’avais le deuxième meilleur métier du monde, maintenant j’ai le meilleur » a-t-il coutume de dire depuis qu’il a rejoint le corps des astronautes de l’ESA (Agence spatiale européenne) voici sept ans. Car en plus de tout réussir, il sait manier l’humour.
Solide, il l’est, comme il l’a démontré lors de stages de survie dans la neige, de séjours de plusieurs jours sous une cloche en plein océan, de séances éprouvantes de centrifugeuse. En même temps, il n’y a pas plus simple que lui, personne pour vous mettre autant à l’aise.
Thomas Pesquet réussit cet exploit de forcer le respect, tout en vous donnant l’impression que vous pourriez facilement devenir bons copains.
Cet homme parfait est en train d’accomplir son rêve. Vivre six mois en apesanteur dans la Station spatiale internationale pour y réaliser cent expériences scientifiques, préparer de futurs voyages vers Mars et aider des pays aussi différents que la Russie, les Etats-Unis, le Japon et ceux d’Europe à coopérer dans l’espace.
Sur LCI, j’ai eu le plaisir de commenter ce vol magnifique.